La NASA ne semble désormais plus si pressée que cela d'envoyer des hommes vers Mars, et l'agence américaine pourrait finalement ne pas être la première à aller faire se poser un pied humain sur la planète rouge, laissant ce privilège aux volontaires d'une société spatiale privée.

mars-one-base_280x186  Lors de la conférence AeroAstro 100 du MIT, c'est l'astronaute le plus célèbre des USA qui a pris la parole pour soutenir l'initiative de Mars One, une société privée qui ambitionne de proposer des allers simples vers Mars.

C'est le second homme à avoir posé le pied sur la Lune qui soutient désormais la société qui veut aller poser son pied sur Mars. La société Mars One envisage ainsi trouver des volontaires pour les envoyer vers Mars dans les années à venir. L'idée étant de tourner l'opération à la façon d'une TV réalité pour trouver les fonds nécessaires à financer la mission.

Mars One lander Buzz Aldrin s'est dit en faveur de ce fonctionnement, et qu'il faudrait envisager des allers simples, avec l'idée de tenter d'établir les bases d'une colonisation durable de Mars dès le premier voyage, afin de rentabiliser les investissements au maximum. Tout cela avant même d'envisager chercher des moyens permettant aux colons de revenir sur Terre.

" Cela va couter des milliards et milliards de dollars d'envoyer ces personnes las-bas, et vous voulez les mars-one_580xh  ramener ? Qu'allez vous bien pouvoir faire d'eux une fois revenus comparé à ce que vous pourriez en faire en les laissant sur Mars ? Ils pourraient aider un prochain groupe de voyageurs, et commencer à établir une colonie. Lorsque nous aurons 100 personnes sur Mars, on pourrait alors envisager d'en faire revenir."

Le point de vue se défend dans une certaine limite... Après un voyage allant de 6 mois à un an, difficile de se dire que l'on ne va passer que quelques heures sur Mars pour prendre le chemin du retour. Néanmoins, il faudra s'assurer d'une logistique sans faille pour ne pas faire tourner la mission au fiasco... Difficile là encore d'estimer les besoins et les protocoles de sécurité ou d'urgence quand tout ou presque est encore inconnu... Mais le plus dur pour Mars One sera sans doute d'accepter la possibilité d'un échec, surtout lorsque la firme compte braquer les caméras sur l'ensemble de la mission pour en trouver le financement.

Source : Space