Kim Dotcom était resté silencieux depuis visiblement un peu trop longtemps, et l’occasion était trop belle pour ne pas en profiter.

Pourtant, l’allemand exilé en Nouvelle-Zélande intervient à contre-pied de ce que l’on pouvait espérer.

En effet, suite à l’interdiction du département d’État américain sur la diffusion de plans 3D permettant d’imprimer ses propres armes à feu, Kim Dotcom a annoncé que ces fichiers, hébergés entre temps sur sa plateforme Mega venaient de faire l’objet d’une suppression totale.

" Je pense que cela représente une sérieuse menace pour la sécurité de notre communauté. Je pense qu’il est effrayant que des gens puissent imprimer des armes qui en plus de cela ne peuvent pas être repérées par les détecteurs de métaux. Cela devrait concerner tout le monde" a partagé Kim Dotcom dans un email officiel adressé à TechCrunch.

liberatorforbes1_580xh  Selon le New Zealand Newstalk, les fichiers 3d du " Liberator " étaient accessibles sur la plateforme Mega, mais Kim dotcom aurait rapidement demandé à son équipe de supprimer ces fichiers.

Si le fichier, qui a été téléchargé plus de 100 000 fois n’est plus disponible sur Mega, il est encore très facilement accessible sur la toile et les réseaux P2P, et il sera sans doute impossible d’en empêcher totalement la diffusion.

Pour Kim Dotcom, l’opération est surtout un coup de communication. En se présentant sous cet angle, l’entrepreneur sulfureux joue les bons samaritains, et prévient également toute autre enquête des divers services de sécurité.

Le fait d’héberger ce type de documents potentiellement susceptibles de violer l’ITAR est certainement un point d’entrée pour diverses poursuites colossales que Kim Dotcom souhaite éviter à tout prix. L’allemand est provocateur certes, mais depuis la chute de MegaUpload, il a également su définir ses propres limites, qui lui sont rappelées systématiquement par l’équipe d’avocats qu’il engage à temps plein.

Source : TechCrunch