Entre 2000 et 2013, la fondation américaine B612 indique que ce sont au moins 26 astéroïdes d'une taille suffisante pour décimer des villes entières qui se seraient écrasées sur Terre.
Ce sont des capteurs infrarouges utilisés pour détecter les tests nucléaires qui ont enregistré ces données. Le rapport intervient au lendemain de la journée de la Terre et des données transmises par le CTBTO, le réseau de détection de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.
Depuis la ratification du traité il y a 13 ans, l'ensemble des détonations enregistrées par le réseau provient de l'espace. La plus grosse en date reste la météorite de Chelyabinsk en Russie, dont la puissance de déflagration est estimée à 440 kilotonnes de TNT.
Concernant les autres explosions, la plupart sont passées inaperçues parce que principalement localisées dans la partie supérieure de l'atmosphère et au dessus des océans. Une chance dans la plupart des cas si l'on considère le millier de blessés de la météorite russe.
Aujourd'hui, la fondation B612 souhaite faire prendre conscience de l'urgence de la situation, et de l'arrivée inexorable d'un drame. Pour les ingénieurs, il faut mettre en place un système plus performant de suivi des astéroïdes menaçants en positionnant toujours plus de satellites d'observation. La fondation fait donc appel aux Nations Unies pour débloquer 250 millions de dollars à destination d'un projet de satellite capable de détecter toujours plus d'astéroïdes.
Différents projets sont déjà lancés à ce sujet, et les agences spatiales planchent déjà sur des solutions permettant de détourner ou de détruire des astéroïdes destructeurs de mondes, reste que toutes les solutions ne font pas l'unanimité, surtout lorsque l'on aborde la question à l'aide de têtes nucléaires.
