En plus des contraintes physiques liées au décollage d’une fusée pour être placées en orbite, les astronautes devaient subir des conditions difficiles pendant près de 2 jours entre le départ de Terre et leur arrivée sur l’ISS.

NASA vol express soyouz  De quoi faire passer la station spatiale internationale pour un palace après 48 heures cloisonné dans une boite de conserve.

Pourtant depuis ce début d’année, d’énormes progrès permettant de raccourcir significativement la mission jusqu’à ne plus dépasser les 6 heures.

Pour l’équipe à bord de la fusée Soyouz, la configuration express du voyage ne change pas grand-chose, si ce n’est que les procédures sont compressées.

Dans chaque mission d’arrimage, la fusée doit profiter de sa vitesse et de la gravité terrestre pour déclencher ses réacteurs au bon moment afin de gagner en altitude jusqu’à se rapprocher progressivement de la station.

Pour réaliser cela le plus rapidement possible, il a fallu changer de fusée Soyouz, passant de la TMA-07 à la TMA-08. Une fusée plus puissante et qui a subi de nombreux tests en transport de fret avant de proposer des vols habités.

La principale modification se fait au sol, au niveau des préparatifs d’amarrage de l’ISS qui sont généralement étalés sur deux jours et font patienter la fusée en orbite jusqu’à la connexion des deux modules.

Dans la configuration de vol express, Soyouz ne réalise que 4 fois le tour de la Terre avant de rejoindre la station (contre 34 orbites avant). En l’état, la capsule est capable d’assurer une orbite de façon autonome pendant 4 jours.

Néanmoins, plus le trajet est rapide, plus la capsule dispose de marge au niveau du carburant et de l’oxygène qui pourrait se montrer critique en cas d’urgence.

L’ensemble du vol ne dure ainsi plus que 4 heures et 49 minutes. Pourtant, les vols express pourraient ne pas être systématiques, la NASA a annoncé qu’il était très complexe de tracer un plan de vol ainsi qu’un amarrage dans le même jour.

Source : Space.com