Nouvelle tendance qui devient de plus en plus fréquente, les jeux free to play ne sont pas forcément appréciés par les gamers. Ce modèle économique vise à proposer des jeux gratuitement, mais le contenu est souvent bridé, nécessitant de procéder à des micro-paiements pour poursuivre la partie.

Strauss Zelnick - PDG Take Two Plusieurs jeux PC exploitent d'ores et déjà cette pratique, mais les jeux sur consoles de salon commencent à emboîter le pas. C'est notamment le cas du nouveau Killer Instinct sur Xbox One, dans lequel il faudra payer pour débloquer un personnage supplémentaire.

L'éditeur Take-Two ne semble pas attiré par ce modèle économique. Strauss Zelnick, CEO de la société, a déclaré au site Gamesindustry qu'il n'est pas convaincu par le free to play, en évoquant le manque de retour sur investissement :

« Je ne suis pas convaincu par un modèle économique où 3% de vos clients vous paient, et c'est ce qui est effectif ici. Mais nous sommes flexibles. Si c'est le moyen pour que le marché évolue, tant que nous pourrons être payé et en faire du profit, nous serons heureux de l'observer. Je suis sceptique concernant l'évolution du marché au niveau des produits haut de gamme [ jeux AAA ]. Je pense qu'ils continueront à être vendus et ensuite il y aura des microtransactions in-game pour certains objets ».

Dans l'absolu, l'éditeur cherche logiquement à user de la meilleure solution permettant de dégager du chiffre d'affaires. Les joueurs étant peu dépensiers dans le cas du free to play, les micro-paiements in-game dans les jeux triple A semble bien prévue pour perdurer. Plusieurs jeux récents optent d'ailleurs pour cette pratique, notamment Forza Motorsport 5, Gran Turismo 6 ou encore Ryse : Son of Rome.

Source : Gamesindutry