Largement utilisé dans les matériaux d’isolation ou de protection contre le feu, l’amiante n’a été interdit que le 1er janvier 1997 en France, à la fois dans la construction et la rénovation des bâtiments.

lasersasbestos3  L’amiante offre diverses caractéristiques très intéressantes pour le secteur de la construction, et pourtant, une exposition prolongée à ses poussières très fines et caractéristiques entraine le développement de maladies mortelles.

Pour lutter contre l’asbestose, une fibrose interstitielle pulmonaire due à l’inhalation prolongée de poussière d’amiante, les chercheurs viennent de développer une méthode permettant de détecter la présence de fibres d’amiante en suspension dans l’air de façon immédiate.

La quantité d’amiante nocive présente dans les bureaux et habitations reste encore inconnue des organismes de santé publique. Jusqu’à présent, en dehors des indices visuels permettant d’en repérer la présence, il faut prélever des échantillons et les faire analyse en laboratoire. Un processus long et couteux qui pourrait être facilité par le projet des scientifiques de l’Université d’Hertfordshire.

Laser amiante (2)  Leur appareil qui se base sur l’utilisation de lasers est ainsi capable de repérer les microscopiques fibres d’amiante en suspension dans l’air de façon presque instantanée.

Des lasers sont ainsi projetés dans la pièce à analyser, et une caméra étudie toute réflexion de lumière. De par leur forme spécifique, les particules d’amiante ont une signature caractéristique en termes de réfraction lumineuse. Et puisque les particules d’amiante nocives sont également magnétiques, un champ magnétique est appliqué dans la pièce. Si les particules s’alignent, les scientifiques ont alors la preuve de la présence d’amiante dangereuse pour l’homme.

Les chercheurs espèrent pouvoir proposer une version commerciale de leur appareil aux alentours des 800 $. Actuellement en France et pour les entreprises, la recherche d’amiante est obligatoire avant et après travaux si un premier diagnostic n’a pas été réalisé, obligatoire également pour toutes les transactions immobilières entre particuliers.

Reste qu’une fois découverte, un autre problème se pose : le traitement de l’amiante, dont les couts sont généralement très importants, ils se présentent majoritairement sous la forme d’un enfouissement des déchets aux dépens du processus de vitrification.

Source : Dvice