Une nouvelle fois, Google, Microsoft, Facebook et Yahoo! tentent de regagner la confiance des internautes après avoir été éclaboussés par le scandale PRISM et le programme américain de surveillance électonique. La première bombinette avait été lâchée à leur encontre à propos d'un accès direct à leurs serveurs pour la collecte de données - des métadonnées - par la NSA.

PRISM Dans le cadre de la Global Network Initiative, ces acteurs du Net tentent de faire pression auprès de 21 gouvernements. Il leur est demandé de publier les demandes qu'ils font pour la surveillance électronique et d'autoriser les sociétés concernées à jouer la transparence.

Parmi les 21 pays ciblés, il y a bien évidemment les États-Unis mais également la France, Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Canada, Suède, Pays-Bas, Finlande, Tunisie...

Facebook, Google, Yahoo ! et Microsoft avaient déjà attaqué les États-Unis en justice afin de pouvoir divulguer plus d'informations sur les demandes de surveillance du gouvernement.

La Global Network Initiative est une ONG qui œuvre pour la protection du droit à la vie privée sur Internet et contre la censure par des régimes autoritaires. Au-delà des acteurs du Web précités, elle compte de nombreux membres dont des groupes pour les droits de l'homme et la liberté de la presse.

D'après un récent sondage BVA en France, 80 % des interrogés ne croient pas à la confidentialité des données sur Internet. Ils s'en accommodent presque et ne sont pas disposés à changer leurs habitudes.

Source : AFP