Des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne ( EPFL) viennent de mettre au point un nouveau capteur photo à basse de molybdénite qui se voudrait jusqu’à 5 fois plus sensible que la technologie actuellement déployée.

capteur molybdénite  Sur un capteur traditionnel, la surface semi-conductrice de chaque pixel génère une décharge électrique en réponse à une exposition à la lumière. Le firmware de l’appareil photo collecte les données de ces charges électriques puis reconstruit et assemble le tout en image.

La molybdénite nécessite beaucoup moins de lumière pour créer ces décharges comparées au silicium traditionnel. En partant de cela, les chercheurs ont créé un prototype utilisant une couche d’un atome de molybdénite et capteur molybdénite (2)  découvert que les décharges électriques étaient créées avec 5 fois moins de lumière captée.

Comme le silicium (même s’il n’est pas directement accessible à l’état libre), la molybdénite est naturellement abondante sur Terre et ne coute presque rien.

" Notre but est de prouver que le MoS2 (disulfure de molybdène) est un parfait candidat pour ce type d’application " " Son utilisation devrait permettre de prendre des clichés à la simple lueur des étoiles " rapporte le professeur Andreas Kis.

Source : Gizmag