Uber 1 Si certains chauffeurs de VTC français ont décidé de faire sans Uber en lançant leur propre application, d’autres n’ont rien contre le fait de continuer à travailler avec lui, à condition toutefois que le contrat soit renégocié.

C’est le cas notamment d’un chauffeur qui vient de saisir le conseil des Prud’Hommes de Paris. Représenté par Me Erol Demir, ce membre de l'association des VTC de France aimerait bien voir son contrat se changer en CDI.

Pour cela, il fait valoir un lien de subordination, en raison de la connexion régulière à l’application, des tarifs minimums, du taux de prise en charge minimum et du taux de satisfaction minimum qui sont exigés par Uber sous peine d'être radié. Celui-ci s’estime ainsi plus proche du salarié que de l’indépendant.

De son côté, Uber France estime que " les partenaires chauffeurs d'Uber contrôlent totalement l'utilisation qu'ils font de l'application " et souligne un statut proche de celui des chauffeurs de taxi, mais avec " bien plus de liberté ". Il se dit ainsi serein concernant les suites.

Source : L'Express