C’est un système déjà développé dans certaines villes et qui intéresse de plus en plus les capitales : la collecte des déchets par aspiration pneumatique.

réseau déchets pneumatiques new york   Déjà abordée en France depuis 2006 via un contrat entre la ville de Narbonne et Envac, une société suédoise spécialisée dans le domaine, nombreux ont été les abandons de cette technologie.

Pourtant, la ville de New-York se dit aujourd’hui intéressée par le système, et une étude de faisabilité vient d’être lancée pour établir si l’intégration de cette technologie au milieu des divers réseaux qui parcourent déjà la ville est faisable, mais aussi si son investissement est rentable.

Le système se veut relativement simple : un réseau de tube est positionné sous terre, avec quelques puits remontant en surface et permettant de jeter les ordures. C’est ensuite de l’air sous pression qui fait transiter les déchets jusqu’à un point de compactage et de collecte.

L’intérêt est double : éviter d’avoir recours à des containers de stockage souvent à l’origine d’insalubrité dans les grandes villes, et centraliser le point de collecte pour limiter les trajets des camions-bennes dans les centres-ville.

Concernant le projet de la ville de New York, le financement est estimé à 21 millions de dollars pour deux réseaux différents. La promesse étant de voir moins de déchets dans les rues, moins de pollution liée aux camions-bennes et une réduction de consommation énergétique de 60%.

Pourtant, des récents projets abordés en France et en Espagne, il a été estimé que l’économie d’énergie n’était pas aussi importante, et l’investissement initial assorti de l’entretien du réseau et des équipements se révélait finalement rentable uniquement sur des zones très limitées.

Rappelons que le système avait déjà été utilisé dans les années 1970 dans quelques quartiers, mais actuellement aucun réseau ne sert 100 % des habitants d’une ville. L’utilisation de ce type de procédé étant généralement réservé aux zones dites "protégées" comme les quartiers touristiques, historiques ou à proximité des espaces verts.

  

Source : The Verge