Depuis fin 2010, Google a mis en place pour la fonctionnalité de saisie semi-automatique de son moteur de recherche une mesure visant à contenter une demande de l'industrie du divertissement. Des termes supposés liés au téléchargement illégal sont ainsi évincés des suggestions du moteur.

" Nous appliquons des règles strictes s'agissant des contenus pornographiques, violents ou incitant à la haine, et des termes fréquemment utilisés pour rechercher des contenus portant atteinte à des droits d'auteur ", explique Google.

BitTorrent La liste des prédictions interdites pour la saisie semi-automatique n'est pas publique. Une censure avait néanmoins étonné pour BitTorrent. Le protocole éponyme est encore très souvent associé au piratage, sauf que la technologie elle-même est neutre de l'usage qui peut en être fait.

Par ailleurs, BitTorrent est également le nom d'une société - et d'un site - qui depuis plusieurs mois fait campagne pour la réhabilitation de son activité et du protocole de communication en P2P : " Nous n'hébergeons aucun contenu illicite. […] Il est littéralement impossible de télécharger illégalement quelque chose sur BitTorrent. Pour pirater, vous avez besoin de plus qu'un protocole. "

Le cri du cœur de BitTorrent Inc. a peut-être été entendu par Google. TorrentFreak a constaté que BitTorrent et uTorrent - pour le client logiciel édité par le groupe - ne sont plus filtrés. Nous avons du reste toujours bien du mal à comprendre à quoi cela pouvait bien servir.