Le 1er décembre 2010, la SNCF lançait l'offre BoxTGV, un service testé en premier lieu sur le réseau Est à grande vitesse et qui se déclinait en formules à l'heure ou en illimité, laissant les voyageurs accéder à Internet en haut débit ainsi qu'à un serveur de contenus multimédias ( films, concerts, cours informatiques ou même cours de cuisine.)

tgv internet.  Un réseau mis en place par Alstom, Eutelsat et Orange d'un coût initial de 350 000 euros et qui s'est rapidement voulu complexe et coûteux à entretenir. Pour proposer Internet à ses clients, la SNCF a équipé ses TGV d'une antenne satellite et d'un réseau qui distribue l'accès à chaque voiture ( jusqu'à 2 Mb/s en download et 512 kb/s en upload.)

Malheureusement, trois ans après ce lancement, il s'avère que les frais de fonctionnement du système se révèlent bien trop importants. Lionel Tardy a ainsi questionné le ministre des Transports sur le plan du gouvernement visant à "accélérer ce déploiement nécessaire et demandé par de nombreux usagers."

Pour le gouvernement, il est souhaitable que "La SNCF déploie au cours des prochaines années une solution permettant aux voyageurs de bénéficier sur l'ensemble des liaisons TGV d'un accès à Internet à bord des trains". Néanmoins, ce déploiement pourrait être retardé et la technologie actuellement déployée pourrait devoir être abandonnée au service d'un système moins coûteux : " D'un point de vue technique, équiper un TGV en Wi-Fi requiert, du fait de la vitesse du train, la mise en œuvre de solutions plus élaborées que celles utilisées pour équiper un lieu public, comme une gare, ou un véhicule se déplaçant à faible vitesse, comme un bus ", " en l'état, ces coûts ne permettent pas de trouver un modèle économique autorisant un déploiement de cette offre de service sur l'ensemble des liaisons TGV à très court terme."

La SNCF devra ainsi retravailler son modèle économique et technique pour offrir Internet dans ses lignes à grande vitesse, car visiblement, le gouvernement n'est pas prêt à financer ni l'installation du système actuel ni à en assurer une partie de l'entretien au titre du développement numérique ni du développement des transports.

Il faudra donc patienter de longs mois avant de voir arriver une offre similaire sur l'ensemble du réseau. Pour autant, rien n'indique que la SNCF compte abandonner le système établi actuellement sur le réseau Est.