Qualcomm SnapDragon logo Le segment des processeurs pour serveurs sont majoritairement dominé par le groupe Intel et son architecture x86 mais l'écosystème ARM rêve de s'y inviter durablement à la faveur des dernières évolutions comme le passage au 64-Bit, tout en voulant maintenir son avantage sur la consommation d'énergie, élément critique pour les datacenters.

Les premières solutions ARM pour serveurs ont commencé à faire leur apparition mais il manque toujours une masse critique ou un acteur d'un poids suffisant pour amorcer et fortifier la position des processeurs ARM pour serveurs.

Cela pourrait venir du groupe Qualcomm, spécialisé dans les puces de communications mobiles et les processeurs pour smartphones et tablettes, et qui compte utiliser son expertise pour proposer des SoC ARM 64-Bit destinés à être utilisés dans des serveurs spécifiques et notamment capables de répondre aux besoins des services Web.

S'il prépare activement des processeurs spécifiques, le groupe américain n'a encore fait aucune annonce sur une gamme spécifique. Les choses pourraient pourtant évoluer la semaine prochaine avec une annonce marquée par le soutien de Google qui pourrait ainsi devenir l'un des premiers clients des processeurs ARM pour serveurs de Qualcomm, relève l'agence Bloomberg.

Ce serait une énorme opportunité pour le concepteur de puces mobiles qui a connu une année 2015 difficile avec les déboires de son SoC SnapDragon 810 et qui doit trouver de nouveaux débouchés alors que les perspectives de croissance dans les smartphones s'affaiblissent.

Un accord avec Google permettrait également de prendre rapidement des parts de marché face à l'ultra-domination d'Intel et d'apporter une alternative qui pourrait contribuer à diminuer les dépenses d'exploitation de la maison-mère de Google, Alphabet.

Source : Bloomberg