La rentrée de septembre devrait être difficile pour les plateformes françaises de vidéo à la demande et de streaming, puisque cette année, c'est un véritable géant dans le domaine qui s'invitera dans l'hexagone : Netflix.

Netflix  Progressivement, les plans de Netflix pour la France se précisent, et voici donc ce à quoi il faudra s'attendre d'ici quelques mois.

Concernant les tarifs, ils devraient être similaires en France à ce que Netflix pratique partout ailleurs en Europe, soit 7,99 € par mois pour un accès aux contenus diffusés en définition standard, 8,99 euros par mois pour les contenus en haute définition par mois sur deux appareils, ou 11,99 euros pour les contenus HD sur 4 appareils en simultanée.

L'objectif de la plateforme est de concurrencer les divers services de VOD qui facturent à la consommation, et de se rendre accessible en terme de prix, y compris auprès des utilisateurs jusqu'ici tentés par l'option du piratage.

Coté supports, Netflix jouera également la flexibilité, puisque le service sera disponible sur les téléviseurs connectés ( en direct ou depuis une Box Internet ), les consoles de jeux nouvelle génération, le PC, directement depuis l'ADSL, mais aussi via des applications compatibles avec smartphones et tablettes.

Concernant les contenus, Netflix adaptera son catalogue à son arrivée en Europe en proposant 80 % de contenu américain pour 20 % de contenu produit en Europe. Ce sont principalement des séries qui devraient être proposées par le service, avec deux séries américaines exclusives par mois ( principalement celles produites directement par Netflix, mais aussi d'autres réseaux américains comme Better Call Saul, le spin off de Breaking Bad diffusé sur AMC).

Pour se plier à la loi française concernant la " chronologie des médias ", Netflix ne pourra pas proposer de films datés de moins de trois ans. Un point que Netflix cède au gouvernement français alors même qu'elle n'y est pas obligée, puisque la firme opérera depuis les Pays-Bas, et non depuis la France. Le groupe ne devrait donc pas être soumis à la réglementation ni à la fiscalité française, comme le regrette déjà Aurélie Flippetti.