L'ESA avait déjà partagé son étonnement lors de premiers clichés de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko qui sera prochainement étudiée par la sonde Rosetta, en indiquant que des premiers clichés révélaient une composition binaire : la comète ne serait pas qu'un simple bloc de poussière et de glace, mais serait composée de deux éléments.

Rosetta vignette  Lancée en 2004 depuis le pas de tir de Kourou en Guyane française, la sonde Rosetta s'était positionnée en attente de la comète qui s'approche à grands pas depuis plusieurs semaines. Depuis plusieurs jours, différentes manoeuvres visent à réduire la vitesse de la sonde, qui a ainsi pu prendre de nouveaux clichés de la comète.

A l'aide de son spectromètre thermique infrarouge ( VIRTIS), Rosetta a réalisé une série de clichés de la comète entre le 13 et le 21 juillet alors qu'elle n'était qu'à 555 millions de km du soleil. Chose étonnante, la surface de la comète affichait une température maximale de -70°C, soit une température 

 bien trop chaude pour qu'elle ne soit constituée que de glace selon l'ESA.

Les observations confirment à l'ESA que la surface de la comète doit être principalement constituée de poussières. " Cela n'exclut cependant pas la présence de taches de glace relativement propre " indique Fabrizio Capaccioni de l'Institut italien d'astrophysique.

Ce n'est que ce mercredi que Rosetta arrivera à 100 km seulement de la comète et qu'elle l'accompagnera alors tout en se rapprochant délicatement. Une fois à 2 ou 3km de distance, de nouvelles observations seront menées pour établir un point d'impact idéal. Alors seulement, le module Philae ira se projeter sur la comète pour y réaliser des analyses en surface et en profondeur. La mission devrait se poursuivre jusqu'en décembre 2015.

Source : Redorbit