L'agence de sécurité américaine est faite pour espionner et ne s'en prive résolument pas à la lumière des révélations suite aux documents fuités par Edward Snowden. Cette fois-ci, ce sont des documents de justice - toujours fuités par l'ancien consultant de la NSA - qui montrent que l'agence a agi avec une autorisation d'espionner un grand nombre de cibles potentielles.

NSA Pas moins de 193 pays concernés à l'exception notable du Royaume-Uni, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Avec les États-Unis, ils forment l'alliance de coopération Five Eyes pour surveiller et intercepter les échanges de données dans le monde. Il y aurait ainsi comme un pacte de non-espionnage mutuel.

Datant de 2010, la liste autorise également l'interception des communications pour une vingtaine d'organisations. Parmi celles-ci, des institutions des Nations Unies avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Mais la liste mentionne également l'Agence internationale de l'énergie atomique, la Banque centrale européenne ou encore l'Union européenne.

Une telle autorisation est valable un an. Elle ne signifie cependant pas nécessairement que les cibles autorisées ont effectivement été espionnées.