Ce week-end, iGeneration a obtenu des indiscrétions au sujet d'une nouvelle version de l'application de GPS communautaire Waze qui fait actuellement l'objet d'un bêta-test privé. Spécialement pour la France, des changements ont été opérés afin de se mettre en conformité avec la législation.

Waze-Android Avec un mode uniquement activé en France, l'application ne prévient plus de manière précise de la position d'un radar routier ou d'un contrôle de police. À la place, c'est une alerte pour la fameuse zone de danger. Aucune confirmation officielle sur ce qu'il en sera au sortir de la bêta mais Waze semble devoir rentrer dans le rang.

Interrogé par Les Échos, le PDG de Coyote se frotte déjà les mains. Il avait pris à partie les pouvoirs publics pour s'étonner que Waze - rachetée par Google en juin 2013 - ne respecte pas la loi.

Pour Didier Quillot : " c'est la fin de la jolie start-up qui faisait tout et n'importe quoi. Cela montre qu'il n'y a pas de fatalité au non-respect par Google de la loi française. Je n'ai jamais douté que le moteur mettrait Waze au pas. "

Un décret du 3 janvier 2012 interdit la possession d'un avertisseur de radars sous peine d'une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points du permis de conduire. Faute de pouvoir proposer une base de données avec la position précise d'un radar, les applications et appareils indiquent des zones de danger qui brassent d'autres informations. Ces zones de danger sont de 300 mètres en agglomération, 2 000 mètres hors agglomération et 4 000 mètres sur autoroute.

Gratuite et utilisée par Google Maps, l'application Waze offre de nombreuses données grâce à une communauté riche de 70 millions d'utilisateurs dans le monde dont 2,7 millions en France.