Jusqu'à présent, on connaissait Fnac Jukebox pour l'accès à Digicopy qui permet aux clients d'obtenir gratuitement une copie numérique de certains albums physiques achetés à la Fnac depuis le 1er janvier 2012. Fnac Jukebox ajoute une nouvelle corde à son arc en proposant un service d'écoute de musique en streaming.
Pour Fnac Jukebox, l'offre de streaming sans engagement est sans publicité et ainsi exclusivement payante. Elle débute à 2 € par mois avec Jukebox 200. Un abonné peut choisir 200 titres par mois pour une écoute en illimité sur ordinateur.
La qualité sonore est en MP3 avec échantillonnage à 320 kbps. Une option à 5 € permet d'ajouter l'écoute sur mobile pour donc un total de 7 € par mois.
La deuxième offre est Jukebox Illimité qui fait sauter la limite des 200 titres pour une écoute illimitée de l'ensemble des titres du catalogue à 4,99 € par mois. L'option mobile peut venir se greffer et ainsi le fameux 9,99 € par mois qui est devenu la norme pour ce type d'offre.
Playlists, radios ou encore partage entre amis sont de la partie. Les radios sont néanmoins réservées à l'offre Jukebox Illimité et permettent d'obtenir aléatoirement les titres d'un artiste ou d'un genre musical. La Fnac promet également des actualités, avant-premières, des vidéos, tandis que des Éclaireurs partagent leurs goûts et conseils. Ce sont des spécialistes musique de la Fnac.
Fin 2012, la Fnac avait mis un terme à son service de téléchargement de musique à l'acte pour se contenter d'un partenariat avec iTunes d'Apple. Retour à l'offensive via du streaming de musique en propre et en capitalisant sur la notoriété de la marque Fnac.
Le pari d'une offre débutant à 2 € par mois est intéressant dans la mesure où c'est un tarif largement accessible qui permet de s'affranchir de la publicité. Certes, il y a une limite à 200 titres mais ils peuvent être modifiés tous les mois.
Pour le moment accessible depuis la France métropolitaine et DOM-TOM, le service Fnac Jukebox peut être essayé gratuitement jusqu'à 30 jours. Il peut également être découvert avec des extraits de 30 secondes.
Selon le bilan 2013 du SNEP, la progression des revenus pour le marché de la musique dématérialisée en France est désormais du côté du streaming. Sauf que cette progression se fait beaucoup plus sentir pour le streaming financé par la publicité.
