Le système de l'étoile Beta Pictoris est assez particulier, puisqu'à la place d'être composé de planètes en orbite autour de l'étoile, c'est un vaste disque constitué de divers débris de poussière, roche et gaz qui le constituent.

beta pictoris  Des débris que l'on pensait constitués de restes de planètes étant entrées en collisions, mais dont de récentes analysent amènent à penser qu'il s'agirait plutôt de restes d'astéroïdes et de comètes broyées par une force colossale et mystérieuse.

L'idée est que les rayons solaires détruisent rapidement le monoxyde de carbone, de ce fait, pour que le nuage important constaté par ALMA reste en position, il faut qu'il soit régulièrement alimenté par la destruction de corps célestes.

Une théorie vient alors d'être lancée : la présence d'une planète de la taille de Saturne, que l'on n'aurait pas encore repéré et dont la force d'attraction serait telle qu'elle ferait imploser les astéroïdes et comètes passant dans le système, relâchant ainsi leurs gaz qui viennent alimenter un peu plus le nuage.

Difficile de savoir actuellement laquelle des deux théories s'avère la plus juste, notre angle de vision du système ne permettant pas de voir comment s'étalent réellement les débris autour de l'étoile. Le télescope ALMA devrait prochainement tenter de repérer cette planète invisible que les scientifiques taxent déjà de gigantesque monstre destructeur.

Source : New Scientist