Après Google, Volvo, Toyota et Nissan, c'est le constructeur automobile français Renault qui annonce, par l'intermédiaire de son PDG Carlos Ghosn, la réalisation prochaine d'un véhicule autonome.

Next Two  L'alliance Renault-Nissan devrait ainsi proposer sa propre voiture concurrente des Google Cars, avec un objectif de sortie annoncé à 2020. Une fenêtre de tir qui se veut similaire à celles des autres constructeurs déjà engagés dans des projets de véhicules sans chauffeurs... À ceci près que la concurrence teste déjà ses modèles sur route quand Renault se limite à un concept, car ( le Next Two basé sur la Zoé) qui se limite à une conduite autonome à très faible vitesse...

Pour Carlos Ghosn, l'arrivée des véhicules sans chauffeurs profiterait à l'amélioration de la sécurité sur les routes tout en rendant la circulation plus fluide et en Next Two 2  ayant un impact positif sur l'écologie. En outre, le patron indique que les véhicules de ce type pourraient révolutionner notre conception des déplacements et de l'espace dans les véhicules, les transformant en salons roulants, voir en bureaux pour permettre aux usagers de gagner du temps et rester productif y compris pendant les trajets.

Et si Renault a du retard sur la concurrence pour l'instant, Carlos Ghosn reste confiant : " Plus que la faisabilité technique, c'est la résolution des problèmes de législation et de responsabilité qui va prendre un petit peu de temps. " " On peut établir la séquence actuelle : 2018, premiers véhicules sur les routes dans les pays pionniers qui sont aujourd'hui les États-Unis, le Japon et la France. 2020, c'est un début de commercialisation en Europe."

Le groupe Renault-Nissan ne se dit pas inquiet face à Google, pire encore, le géant eu Web n'est pas tellement pris au sérieux dans l'aventure. Pour Carlos Ghosn, Google n'ira pas jusqu'à la commercialisation de ses propres véhicules, mais devra se tourner vers un constructeur pour produire et écouler ses voitures sans chauffeurs, tout en y allant de sa petite pique : " Pour entrer dans l’automobile, il faut être frugal, il faut accepter beaucoup de travail et peu de profits, ce qui n’est pas forcément la direction de ces entreprises qui sont habituées à beaucoup d’innovation et de marges "