Une start-up toulousaine pourrait prochainement révolutionner le secteur de la protection des produits de luxe, mais également faire intégrer son nouveau système d'identification ultra performant à base de nano particules dans l'éventail déjà poussé des protections qui entourent la pièce d'identité française.

nano particules  Nanolike, une société fondée par deux ingénieurs de l'INSA ( Institut national des sciences appliquées ) vient d'annoncer souhaiter commercialiser ses " nanotags" d'ici 2015. " Notre objectif est de signer d'ici la fin de l'année un partenariat exclusif avec un industriel du secteur" a ainsi confié Jean-Jacauqes Bois, le PDG de la société toulousaine. " Un tel partenariat est indispensable, car notre coeur de métier c'est le marquage par nanotag, pas la fabrication de cartes en plastique. Nous avons des contacts avancés avec deux PME spécialisées, une en France, l'autre en Europe."

"Un premier lot de cartes pourrait être fabriqué en 2015 avec le partenaire pilote pour un de ses États clients, probablement en Afrique, avant de passer à la production en série de millions de cartes par an."

Ces nanotags se présentent comme un dispositif annoncé comme infalsifiable, et bien plus performant que les différents signes de sécurité utilisés jusqu'ici sur les cartes bancaires ou cartes d'identité ( hologrammes, filigranes, motifs aléatoires), il se veut également invisible à l'oeil nu, et donc plus facilement dissimulable aux contre facteurs.

Le système devrait être visible via un simple smartphone raccordé à un microscope, ou une lentille spécifique, un logiciel sera capable de détecter une anomalie.

Les nanotags sont en fait des nanoparticules de terres rares ( scandium, yttrium ) dont la taille est 10 000 fois plus petite qu'un cheveu. Après un traitement spécifique, il est possible de donner certaines propriétés à ces métaux ( couleur, propriété conductrice, motifs). Un système qui se réalise en laboratoire, et qui peut être personnalisé sur demande par le client ( en fonction du produit, de la gamme, d'une série, d'une période...). Le tout se révélant trop complexe ou cher aux organisations spécialisées dans la copie pour reproduire le système.

Source : AFP