La Cyberdéfense est devenue l'une des priorités des États-Unis, et ce, depuis la multiplication des attaques des intérêts de la nation en suite aux différents conflits lancés en orient, mais aussi depuis les révélations de l'ex-membre de la CIA Edward Snowden.

Michael Rogers  Cela fait déjà un an que l'armée américaine renforce progressivement son unité de cyberdéfense, mais l'affaire prend désormais un nouveau tournant comme l'expliquait récemment son futur commandant, le directeur de la NSA Michael Rogers.

Actuellement, l'US Cyber Command recense environ 1000 personnes, mais une vaste vague de recrutement devrait permettre à l'unité de compter plus de 6200 personnes d'ici 2016. L'unité devrait se consacrer à l'amélioration des systèmes de protection informatiques des institutions représentant les intérêts américains, mais aussi à lutter contre les cyberattaques soutenues par des États, en d'autres termes, se lancer officiellement dans la guerre électronique.

Seront ainsi particulièrement surveillés les sites et infrastructures déclarées comme essentielles ( réseaux électriques, contrôle des barrages, réseaux financiers, transport, sites nucléaires de l'armée...)

" Nous devons tous reconnaitre que nos systèmes d'information sont collectivement menacés par une grande variété d'acteurs qui souhaitent pénétrer dans ces systèmes pour différentes raisons" indiquait Michael Rogers hier.

L'unité devrait également se charger de renforcer la sécurité des systèmes informatiques du Pentagone. Présenté comme une unité de défense, le Cyber Command devrait également se doter d'un panel de capacités offensives : " J'essaie de m'assurer que le département de la Défense a à sa disposition toute la palette de moyens nécessaires si la décision était prise de s'en servir."