Après la France, c'est au tour du fisc italien de mettre la pression sur Google et son montage fiscal lui permettant de ne reverser qu'une infime partie des taxes en Europe.

Google-Doodle-reveillon-2014  Depuis 2007, l'Italie mène une enquête pour tenter de déterminer l'ampleur de l'optimisation fiscale de la société de Mountain View qui lui permet chaque année d'économiser plusieurs dizaines de millions d'euros.

En 2012, un premier rapport italien évoquait le fait que Google n'aurait pas déclaré 240 millions d'euros de revenus, et aurait ainsi évité de reverser l'équivalent de 96 millions d'euros de TVA au fisc grâce à un montage bien connu basé sur le transit des fonds vers différentes filiales situées dans des pays à la fiscalité avantageuse.

Google a toujours démenti profiter du système pour éviter de payer des impôts, néanmoins les choses devraient changer et la firme aurait entamé des négociations avec les services italiens pour signer un accord amiable.

L'accord en question inclut un redressement fiscal de 320 millions d'euros ainsi que d'autres modalités encore inconnues. L'année dernière, Google n'aurait reversé que 1,8 million d'euros pour son exercice 2014.