La bioluminescence produite par certains organismes, notamment marins (méduses, calamars, certains poissons et crevettes, algues...) est le point de départ de l'activité de Glowee, une startup française qui compte utilise cette propriété pour l'utiliser dans des affichages publicitaires et du mobilier urbain.

Sa force est de produire un éclairage sans recourir à l'électricité à l'aide de bactéries installées dans des bulles de substrat dans lesquelles elles disposent de tout le nécessaire pour vivre et s'illuminer. Collées au verre par un système adhésif, ces bulles assemblées peuvent former n'importe quel motif pré-établi et diffuser une lumière douce et naturelle qui, par ses propriétés, peut contribuer à réduire la pollution lumineuse.

Glowee bioluminescence installation

Cette matière première étant vivante, Glowee doit la faire se reproduire en bio-réacteur et l'entreprise travaille à en améliorer les rendements. Elle a également l'avantage de demander une infrastructure légère et peu émettrice de gaz à effet de serre pour sa création.

La difficulté reste la durée de vie de ce type d'éclairage, de quelques jours seulement actuellement. Glowee espère atteindre des durées de vie d'un mois prochainement, avec des possibilités pour aller encore plus loin.

Glowee bioluminescence

La conférence sur les changements climatiques COP21 qui se prépare à Paris au mois de décembre 2015 sera une occasion idéale pour la société de faire la démonstration de son savoir-faire avec l'éclairage de panneaux publicitaires de sociétés du CAC 40 au moyen de la bioluminescence.

Glowee espère positionner son éclairage naturel dès 2017 pour l'éclairage des vitrines en tirant parti de l'interdiction de l'éclairage de nuit depuis juillet 2013 pour les locaux non résidentiels et aller plus loin à partir de 2018 pour éclairer mobilier urbain ou créer de la signalétique lumineuse.

Source : Challenges.fr