Onze artistes singuliers, dont par exemple Mike Tyka qui a rejoint Google en 2013 pour travailler sur les réseaux de neurones pas seulement biologiques mais aussi artificiels, ont pris part à une vente aux enchères d'art le mois dernier.

DeepDream Intitulée DeepDream : The art of neural networks, elle a été le théâtre d'une exposition de vingt-neuf œuvres d'art produites par une intelligence artificielle, à savoir plus exactement des algorithmes. Le courant de l'inceptionisme imaginé par Google l'année dernière avec son code DeepDream qui a été repris.

La technique repose sur la création de nouvelles images en utilisant des réseaux de neurones artificiels. Ce sont ceux qui apprennent à reconnaître un objet grâce à des millions d'images soumises, et en extrayant de l'information de plus en plus complexe sur ses caractéristiques avec des couches successives.

Pour DeepDream, une image ou un bruit aléatoire est montré au réseau qui va l'analyser visuellement et l'interpréter. Puis, il est forcé à une sur-interprétation pour trouver des formes complexes dans l'image, jusqu'à faire apparaître une nouvelle image. L'effet obtenu dépend de la profondeur de la couche du réseau de neurones qui est ciblée. Cela pourra être des formes géométriques ou un aspect psychédélique.

L'équipe de chercheurs et artistes de Research at Google a eu un certain succès avec les œuvres d'art atypiques puisque la plus chère a été vendue 8 000 dollars, rapporte le Wall Street Journal. L'essentiel des œuvre est parti pour entre 2 200 et 8 000 $. L'argent récolté est allé à la Gray Area Foundation for the Arts qui travaille à la promotion de l'art et de la technologie.