Uber voiture autonome Le groupe Uber Technologies s'intéresse de près au développement des véhicules autonomes avec l'idée de créer des flottes de voitures sans chauffeur qui pourront sillonner presque inlassablement les villes et faciliter le déplacement des personnes.

Plutôt que d'utiliser des technologies tierces en cours de création, le groupe californien semble décidé à créer ses propres solutions qu'il pourra moduler selon ses besoins spécifiques. Il investit donc lourdement dans divers domaines, des intelligences artificielles aux systèmes de cartographie.

Dans cette logique, Uber vient d'annoncer le rachat pour 680 millions de dollars de la startup Otto, fondée par d'anciens salariés de Google et qui ambitionne d'être l'une premières entreprises à proposer un système de conduite autonome commercial en se concentrant sur les poids lourds et camions.

Ottomotto L'idée est de décharger le conducteur de la phase de conduite sur les grands axes. Dans cette configuration, où les poids lourds restent sur leur voie comme sur un "rail", l'intelligence artificielle aura beaucoup moins d'éléments du trafic à prendre en compte par rapport à une circulation urbaine.

De ce fait, le système d'Otto pourrait obtenir les autorisations nécessaires à sa commercialisation plus rapidement que des solutions grand public forcément plus complexes. La conduite autonome pourrait donc commencer concrètement par les poids lourds.

Dans le cadre de l'acqusition d'Otto, le cofondateur Anthony Levandowski va rejoindre Uber et superviser les efforts du groupe californien sur les véhicules autonomes.

Parallèlement, Uber a signé un accord à 300 millions de dollars avec Volvo pour co-développer des véhicules autonomes qui pourront être utilisés pour des services de taxis ou proposés au grand public.

C'est le gros SUV Volvo XC90 qui devrait servir de plate-forme de départ pour ce développement en commun sur les véhicules autonomes.