Le groupe Iliad, qui gère les opérateurs Free et Free Mobile, peut rêver à un destin italien avec la validation par la Commission européenne de la fusion entre les opérateurs Wind et H3G, troisième et quatrième opérateur du pays.
Dans ce cadre, le groupe français a négocié avec les maisons mères Vimpelcom et Hutchison la récupération de fréquences 3G et 4G et de sites pour placer ses antennes, qui sont autant de remèdes pour maintenir un jeu de la concurrence équitable sur le marché italien.
Le groupe Iliad pourra donc devenir le quatrième opérateur mobile en Italie et tenter de répliquer la stratégie qui a rapidement fait son succès en France, en proposant des prix bas et en ne perdant pas de temps pour lancer son activité, même sans disposer encore de réseau en propre.
En effet, outre des fréquences en bande 900 MHz, 1800 MHz, 2100 MHz et 2600 MHz, le groupe Iliad bénéficiera d'un "accord de transition" lui permettant "d'utiliser le réseau de l'entreprise commune pour proposer aux clients des services mobiles nationaux en attendant d'avoir pu mettre sur pied son propre réseau mobile". Cela ne vous rappelle rien ?
Xavier Niel a donc désormais les mains libres pour développer son activité mobile en Italie et rêve déjà de conquérir à terme une part de marché de 15%. De son côté, la Commission européenne est sans doute satisfaite de voir que malgré la fusion des deux acteurs italiens, le marché restera dynamique avec l'arrivée du quatrième acteur dont la frétillante activité en France a fait baisser les prix.
