Répondant à un défi d'Elon Musk sur sa capacité à développer un système de conduite autonome pour une fraction du prix de la R&D et des partenariats noués par Tesla Motors pour son système Autopilot, George Hotz, alias geohot, a lancé sa propre société comma.ai et annoncé un premier produit, le dispositif Comma One.

La NHTSA n'étant pas trop d'accord pour laisser ce type de produit, proposé pour un millier de dollars, se diffuser sur le marché et ayant demandé des précisions quant à son fonctionnement, le lancement de Comma One, qui devait intervenir en fin d'année, a finalement été annulé.

Comma One

Toutefois, George Hotz a choisi de rendre public et libre d'accès le logiciel de conduite autonome, baptisé Open Pilot, ainsi que les plans d'un hardware compatible, ou Comma Neo. Le tout a été déposé sur la plate-forme GitHub et peut donc être récupéré et réutilisé.

Geohot voiture autonome
Les débuts du système de conduite autonome de George Hotz

Dans sa forme actuelle, Open Pilot fonctionne comme un régulateur de vitesse dynamique et un système de maintien sur la file pour véhicules Honda et Acura (pour certains modèles uniquement), et veut se rapprocher de ce que Tesla proposait dans les premières versions de son service Autopilot.

Comma.ai indique que le système se rapproche de l'Autopilot et est meilleur que les systèmes intégrés chez les autres constructeurs automobiles. Petit détail, Open Pilot et Comma Neo ne sont plus présentés comme des produits finis mais comme les version alpha d'un système dont les bases sont posées mais qui reste à peaufiner et adapter, ce qui permet vraisemblablement de ne pas avoir à répondre aux requêtes de la NHTSA.

Or, c'est précisément sur la fiabilité de son dispositif qu'Elon Musk avait réagi aux travaux de George Hotz sur la conduite autonome, en soulignant la difficulté (et les coûts nécessaires) pour atteindre un résultat exploitable commercialement.

Source : Ars Technica