john-riccitiello-ea Pourtant confiant depuis pas mal de temps au sujet de la Wii, Electronic Arts montre des signes de fléchissement. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer d'exploiter la machine du mieux possible, comme avec Dead Space : Extraction, mais on a bien vu que les joueurs n'étaient pas des plus intéressés, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi (marre des rail-shooters ?).

Ajoutez à cela une période assez sombre que traverse actuellement EA, et vous comprendrez qu'il n'est plus question de rigoler pour la firme, mais plutôt de faire le bilan. Et la Wii en prend pour son grade.


Pas à la hauteur
Alors que le patron de la société, John Riccitiello,  nous avait certifié en début d'année que son but était de frapper fort sur Wii, plusieurs mois après, le constat n'est malheureusement pas reluisant :

"Pour être honnête avec vous, je pense que la Wii s'est montrée un peu plus faible que ce que nous avions certainement prévu. Et il n'y a pas de manque de frustration à faire cela à un moment où, précisément, nous détenons la plus grande part d'actions des éditeurs tiers."

Il convient alors de recentrer le débat. Mr. Riccitiello n'aborde pas les capacités techniques de la Wii, mais plutôt de la difficulté de mettre en avant ses titres sur la console quand on ne s'appelle pas Nintendo.

"La Wii, c'est ce qui nous manque, et donc, je pense vraiment que l'opportunité existe de trouver des manières différentes de s'associer avec des éditeurs first-party dans ce cas, afin d'aider à établir dans l'esprit des consommateurs une légitimité de certaines de ces autres marques quand elles font du multi-plateforme, parce que très, très peu de titres multi-plateformes s'en tirent sur Wii."

Nintendo ne serait-il pas bien placé pour apporter son soutien à Electronic Arts ? Ces derniers n'ont plus qu'à éplucher les charts des meilleures ventes de jeux Wii pour savoir qui, à part Nintendo et eux, a réussi à s'en sortir plus qu'honorablement.

Source : IndustryGamers