On peut dégager maintes interprétations de Too Human. Une critique envers la dépendance de l'humanité à l'égard des technologies, une fresque nous décrivant la nature de la guerre, les visions sont multiples. En tous les cas, voir Too Human comme un simple jeu d'action n'est pas du goût de Denis Dyack, fondateur de Silicon Knights. Celui-ci va même jusqu'à estimer que son soft peut avoir une grande influence sur une ville entière.

"Si Too Human réalise ce que nous attendons de lui (sur le marché), alors il peut changer le monde pour St. Catharines et Niagara."

Alors non, cela ne signifie nullement un retour de Muriel Moreno sur les ondes. Mais que, selon, Dyack, les mentalités peuvent évoluer grâce au pouvoir de son titre. Qui rappelons-le, s'annonce plein de bonnes idées mais bien inconsistant au final.


Pensées philosophiques
En ce qui concerne Niagara, Denis Dyack la considère comme souffrant d'un complexe d'infériorité, la privant de s'exprimer pleinement. Ce mal-être étant principalement dû à la crise manufacturière qui touche la ville, et que le développement du secteur du jeu vidéo pourrait aider à régler.

"Je l'ai déjà dit. Je veux voir ici à Niagara un campus dédié à la technologie de l'information interactive."

Cela fait beaucoup pour un seul jeu, non ? Lequel n'a d'ailleurs jamais été oublié, dixit Dyack, et il y a quatre ans environ, la décision a été prise de le concevoir sur Xbox 360. Ses intentions sont louables, mais en regard de la qualité présumée du jeu, on pourra lui reprocher d'avoir sans doute eu les yeux plus gros que le ventre...


Source : The Standard