Selon la Business Software Alliance, les entreprises françaises ont dû payer un total de 1,25 million d'euros en 2011. Une somme qui représente le montant obtenu à la suite de procédures judiciaires intentées par l'association qui regroupe les principaux éditeurs de logiciels ( Adobe, Apple, Autodesk, Microsoft, Symantec... ).

Ces entreprises ont été épinglées pour l'utilisation de logiciels piratés, à savoir ne disposant pas d'une licence en bonne et due forme.

" Lorsqu'une société acquiert de façon légale un logiciel, celui-ci est accompagné d'une licence qui définit dans un cadre contractuel les règles d'utilisation et de conformité. Si un utilisateur installe plus de copies du logiciel que le nombre acquis de licences, il est ainsi dans l'illégalité "

, souligne notamment la BSA qui en 2011 a identifié 263 cas d'entreprises françaises ayant recours à des logiciels piratés et a engagé 152 actions en justice.

Logo BSA Une augmentation de respectivement 127 % et 176 % ( 97 actions en justice en plus ) par rapport à 2010. La somme de 1,25 million d'euros constitue quant à elle une augmentation de 370 % en un an ( 260 000 euros en 2010 ).

Pour confondre les entreprises, une méthode connue de la BSA est la délation. L'année dernière, la BSA a mené une campagne de communication à Marseille en diffusant comme message : " Ne soyez pas complice !  Signalez les logiciels piratés en toute confidentialité ".