Après le cuisant échec de la tentative d'acquisition de Yahoo! par Microsoft en 2008, les relations étaient tendues entre les deux groupes. Chez le premier, il a fallu l'arrivée de Carol Bartz à la tête de la société début 2009 pour que le climat s'apaise quelque peu.

Depuis, Steve Ballmer, patron de Microsoft, a indiqué à plusieurs reprises être ouvert à une reprise des négociations, au moins sur une partie de leurs activités communes, avec cette nouvelle interlocutrice.

Les rumeurs d'un rapprochement entre les deux groupes ont donc régulièrement alimenté l'actualité ces derniers mois, l'objectif étant de faire rempart à l'inusable Google, maître des moteurs de recherche et de la publicité sur Internet.


Jusqu'à quel niveau d'implication aller ?
Logo Microsoft Pro Le Financial Times a rapporté vendredi que des discussions étaient bien engagées entre Microsoft et Yahoo!, même si leur degré d'avancement reste incertain. Les modalités financières seraient notamment à l'étude pour décider de l'implication de Microsoft dans un accord.

Les deux groupes auraient ainsi exploré différents champs de partenariats possibles mais, sans surprise, la publicité et les algorithmes de recherche seraient les sujets dominants. Il s'agirait de mettre en commun une partie des ressources en échange d'un pourcentage sur les revenus publicitaires futurs.

L'arrivée du moteur Bing a constitué ainsi une bonne nouvelle pour Yahoo!, dont les ressources pourraient l'aider à améliorer son emprise sur le marché, pour le moment assez réduite. D'autre part, l'accès aux statistiques d'usage des utilisateurs du moteur Yahoo! constitue un élément attractif pour Microsoft.

Selon le Financial Times, le principal point de discorde porte sur le montant que Microsoft est prêt à engager pour sceller un accord avec Yahoo!. Après la bataille financière de 2008, Carol Bartz ne peut donner l'impression de brader sa société tandis que Microsoft n'a pas l'intention de mettre des fortunes dans une société qui a manqué l'opportunité d'un vrai grand rapprochement.

Source : Financial Times