Ericsson logo C'est Google qui va officiellement se porter candidat pour un ensemble de 6000 brevets portant sur des technologies mobiles et sans fil ( dont LTE ) détenu par Nortel, équipementier télécom canadien en faillite cédant ses actifs pour éponger sa dette.

Le géant de la recherche a fait une offre à 900 millions de dollars pour récupérer cette propriété intellectuelle qui pourrait lui servir à protéger sa plate-forme mobile Android contre les plaintes pour violation de brevets ( l'OS mobile est déjà la cible de plusieurs attaques ).

Mais d'autres sociétés s'intéressent aussi à ces brevets et pourraient faire monter les prix. Le fabricant canadien Research in Motion ( RIM ) ne cache pas son intérêt pour la propriété intellectuelle de son compatriote et se pose en gardien du patrimoine canadien.


Ericsson dans la course aux brevets de Nortel ?

RPX, société gérant des portefeuilles de brevets, pourrait également tenter sa chance, ce qui fait dire aux observateurs que la cession des brevets de Nortel pourrait passer la barre du milliard de dollars. D'autant plus qu'un autre acteur serait en train d'évaluer ses options, seul ou associé à des partenaires : l'équipementier suédois Ericsson.

Ce dernier a déjà fait l'acquisition d'une partie de la propriété intellectuelle de Nortel en 2010, au grand désespoir de RIM, et ce nouveau lot pourrait renforcer sa présence et son influence en tant en Amérique du Nord.

Selon Bloomberg, Ericsson pourrait chercher à s'associer à Microsoft ou à Intel pour mener à bien l'opération. Même si ces derniers ne font aucun commentaire, disposer d'un accès à ces brevets constitue un atout certain dans un marché mobile très concurrentiel et prompt aux attaques juridiques.

Source : Bloomberg