Ericsson logo Fin du suspense pour savoir qui va s'emparer de la branche Wireless du canadien Nortel Networks et disposer de ses ressources autour des  technologies CDMA et LTE. Si Nokia Siemens Networks avait été parmi les premiers à faire une offre pour 650 millions de dollars, la semaine a été marquée par des surenchères successives.

Au terme de la procédure, c'est finalement un autre équipementier, le suédois Ericsson, qui a fait l'offre la plus généreuse en faisant grimper le prix à 1,13 milliard de dollars, plaçant la barre suffisamment haut pour empêcher les autres candidats de revenir dans la course.

Si l'acquisition des technologies CDMA et LTE doit encore être validée par les autorités de régulation, Ericsson se réjouit de prendre fermement position sur un marché nord-américain qui sera riche en développements LTE ces prochaines années ( Verizon Wireless et AT&T veulent mettre en place des réseaux dès 2010-2011 tandis que Sprint n'a pas écarté l'idée sur le long terme, bien que déployant actuellement un réseau WiMAX ).


Ericsson bien placé pour profiter de la migration vers LTE
Carl-Henric Svanberg, CEO d' Ericsson, ne cache pas sa satisfaction :

" L'acquisition de l'activité CDMA de Nortel en Amérique du Nord va nous permettre de mieux répondre aux besoins de cette importante zone géographique à mesure que nous construisons des partenariats en vue de la future migration vers LTE. De plus, en intégrant quelque 2 500 employés hautement qualifiés, dont 400 spécialisés dans la recherche et développement sur LTE, Ericsson renforce et étend sa présence à long terme en Amérique du Nord "

Avec l'acquisition, ce secteur géographique deviendra la principale zone d'activité d' Ericsson avec une base de 14 000 salariés et de belles opportunités à venir. Pour son concurrent Nokia Siemens Networks, qui espérait également profiter de ce rachat pour accroître sa présence sur le continent américain, il n'était pas question de faire de la surenchère, comme l'explique Bosco Novak, directeur des opérations Marchés de Nokia Siemens Networks :

" Notre offre sur les actifs de Nortel reposait sur un prix correct et nous ne sommes pas entrés dans la procédure d'acquisition avec l'objectif de la remporter à n'importe quel prix. Notre stratégie consistait à faire une offre opportune destinée à soutenir nos progrès obtenus sur le marché nord-américain depuis 18 mois, et nous sommes convaincus que cette tendance va se poursuivre. "

L'équipementier a remporté plusieurs contrats avec des opérateurs mobiles canadiens et joue sur plusieurs tableaux avec différents opérateurs mobiles et câble aux Etats-Unis.