La pression monte à l'approche de la présentation des résultats financiers du groupe Apple et le moindre indice d'une éventuelle faiblesse est recherché jusque chez ses fournisseurs. Cela a conduit à un nouveau sévère mouvement de repli la semaine dernière, conduisant le cours en bourse sous la barre des 400 dollars.

Le recul est sévère, alors que la société était encore dans une phase d'ascension rapide qui semblait sans fin en septembre 2012, et marque une crise de confiance que le CEO Tim Cook a du mal à endiguer alors qu'il doit assurer la continuité après les flamboyantes années de l'ère Steve Jobs.

Tim Cook Apple  Et déjà il se murmure que le conseil d'administration d'Apple se chercherait en secret un nouveau dirigeant. Rien ne l'indique mais le doute est instillé et les commentateurs, les mêmes qui encensaient Apple il y a encore six mois, se ruent sur l'opportunité pour appeler à un sursaut avant que la société ne suive la même voie qu'un HP ou un Dell, en pleine crise existentielle sur leur avenir.

Les analystes ne sont cependant pas aussi pessimistes sur la direction des affaires actuelle au sein du groupe et l'arrivée des nouveaux produits mobiles sera sans doute le test de vérité, plus encore que les résultats financiers à venir.

Ils observent également que le groupe de Cupertino, tout en connaissant un ralentissement de son activité, dispose toujours de fonds considérables (137 milliards de dollars) qui peuvent l'aider à rebondir tout autant qu'à servir à maintenir la confiance des actionnaires par des dividendes et rachats d'actions.

Cela n'empêche pas la pression autour de Tim Cook de s'accentuer à mesure que le cours de la société s'affaiblit, et même si ce repli ne relève pas uniquement de ses performances directes. Un nouveau produit emblématique serait le bienvenu mais il est devenu très difficile de déborder une concurrence qui prend maintenant les devants.

Source : Forbes