Selon un communiqué de l’AFP, Sir Howard Stringer, l’actuel Président et CEO de Sony est le tout dernier de la maison Sony à s’exprimer sur le prix très controversé de la PS3.


Jusqu’alors, les fans de la marque nipponne (ainsi que les actionnaires…) attendaient que Sir Stringer himself communique sur ce pesant aspect de la console next-gen de Sony. Chose faite mais les paroles du Président feront peu pour remonter le moral et l’action Sony.

En effet, en reconnaissant que le prix de la PS3 est « élevé », Stringer avance que le client va payer maintenant pour le « potentiel » de la console, c'est à dire une espèce d’investissement à long terme donc. S’adressant à la foule lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Tokyo pour marquer la 1ère année de sa présidence, Howard Stringer persiste et signe : « A l’évidence, c’est une stratégie risquée, comme pour toute invention, mais si la PS3 répond à nos attentes, je ne pense pas que quiconque soit intéressé par les prix plus attractifs des consoles Nintendo et Microsoft ».


Pour nous, qui ne sommes ni actionnaires, ni employés de Sony, mais de simples acheteurs, qu’importe ce que dis Monsieur Stringer, le prix fera quand même réfléchir : avant le salon E3 de cette année, Sony avait déclenché une onde de choc sur le marché des consoles next-gen. La PS3 sera en effet disponible entre 500 et 600 euros, alors que la XBox 360 est déjà disponible entre 300 et 400 euros, et que la Nintendo Wii est annoncée pour environ 250 euros.

 

En ce qui concerne la guerre Blu-Ray et HD-DVD, Howard Stringer pose haut et fort que « Lorsque l’on introduit une nouvelle technologie, est-ce que vous payez pour un produit de transition qui vous reviendra moins cher mais dont la durée de vie est ridicule, ou alors, allez-vous investir dans quelque chose qui ira dans le long terme ' ».

Quoi que l’on puisse dire, on est assez inquiet chez Sony : du sort que réserve le marché à la PS3 et au Blu-ray dépendra les stratégies actuelles et futures de la compagnie.