Malgré la mise à disposition du public d’une version améliorée de l’utilitaire WGA (Windows Genuine Advantage) ainsi que d’instructions permettant sa désactivation, Microsoft est traduit en justice par un habitant de Los Angeles qui clame que la firme de Bill Gates a enfreint la loi sur la propagation des spywares. En effet, le dénommé Brian Johnson a recours à ce fameux « class action » (poursuite collective en justice avec appel à témoins et centralisation des dossiers des plaignants) et il reproche une absence d’informations autour du WGA. La plainte évoque effectivement une maladresse de la part de Microsoft qui « a installé le logiciel (WGA) sur des ordinateurs sans laisser le choix final aux utilisateurs, qui, de ce fait, n’avaient aucune information au sujet de la mise à jour qu’ils effectuaient ».

Évidemment, la firme de Redmond nie en bloc et réplique en précisant que l’installation du WGA ne peut se faire qu’avec le consentement de l’utilisateur final. Pour ceux qui n’ont pu se débarrasser du WGA, ou d’autres qui ne veulent toucher à leur base de registre, un nouvel utilitaire, qui simplifie la désinstallation, vient de sortir.