resident-evil-degeneration On a vu récemment qu'il valait mieux pour un jeu vidéo qu'il reste à sa place. Les fans de Street Fighter préfèreront sans mal, et on les comprend, s'adonner à des dizaines de parties du quatrième épisode de la série, qu'à un visionnage du nouveau long-métrage centré sur Chun-Li. Mais ce qui intéresse le plus Capcom, c'est de faire des bénéfices, même si la qualité des produits dérivés est quelconque. On ne pourra cependant pas utiliser le cas du dernier film d'animation de la firme, Resident Evil : Degeneration, en guise d'exemple. Car il s'avère bon, bien meilleur que ceux où Milla Jovovich prête ses traits à Jill Valentine.


Un succès qui sent bon la putréfaction
Le pitch du film, se situant entre les évènements de Resident Evil 4 et 5, c'est Claire Redfield que l'on découvre revenant d'un voyage, et faisant escale dans un aéroport. Celui-ci ne mettra pas longtemps à voir les meilleurs amis de Claire (des zombies) débarquer en nombre, et la jeune femme devra tant bien que mal leur échapper, aidée de Leon Kennedy.

Même si le scénario n'est guère plus évolué que celui des jeux, il n'en reste pas moins que le film est agréable à regarder. En pinaillant, on peut dénoter des soucis au niveau de la synchronisation labiale. En tout cas, ça n'aura pas empêché Resident Evil : Degeneration de s'écouler à plus d'un million et demi d'exemplaires dans le monde, tous supports confondus, que ce soit DVD, Blu-ray et UMD. On rappelle qu'il est sorti chez nous le mois dernier.

Source : Kotaku