SFR logo pro Les discussions actives étaient en cours depuis plusieurs mois mais prenaient leur temps étant donné que le groupe Vivendi était potentiellement le seul repreneur. Il s'agissait de trouver le prix acceptable à la fois pour l'opérateur Vodafone ( vis à vis de ses actionnaires ) et pour Vivendi ( qui s'était fixé un prix limite ) dans la reprise des 44% de participation de Vodafone dans l'opérateur français SFR, donnant à Vivendi, déjà actionnaire majoritaire, un entier contrôle.

L'an dernier, Vodafone avait isolé ses participations minoritaires dans divers opérateurs de ses opérations globales de ses opérations globales, signalant ainsi son intention de s'en séparer à court terme. L'opérateur britannique a commencer à céder certaines de ses participations en 2010 et c'est maintenant au tour de SFR, qui représente sa plus grosse opération jusqu'à présent, en attendant l'éventuelle cession de sa participation dans l'opérateur US Verizon Wireless.


Une transaction enfin concrétisée
Le prix de 7,95 milliards d'euros correspond à un plus de 6 fois le résultat opérationnel avant impôt ( Ebitda ) de SFR, soit la valeur généralement proposée lors de transactions concernant des sociétés télécom. Au mois de mars, les CEO de Vodafone et Vivendi avaient confirmé que des discussions étaient en cours mais chacun indiquait également que la prise de contrôle de SFR ne serait pas bradée, ni dans un sens ni dans l'autre.

La moitié du montant de la transaction sera reversée aux actionnaires de Vodafone sous forme de dividendes tandis qu'un accord commercial sur trois ans reste actif, autorisant notamment l'itinérance des abonnés Vodafone sur le réseau de SFR en France.