En phase de réorganisation après l'arrivée de Free Mobile début 2012, l'opérateur SFR a encaissé le choc de l'arrivée des offres low cost, l'obligeant à s'adapter et à revoir ses stratégies. Un an après, Stéphane Roussel,PDG de SFR, annonçant de nouvelles baisses de prix sur son coeur d'offre, les formules Carrées qui sont aussi la base de l'offre pour son réseau 4G, fait le point sur les dernières orientations de l'entreprise.

Il a beaucoup été question de cession de l'opérateur ou de fusion avec un concurrent, qui pourrait être Free ou Bouygues Telecom, alors que sa maison mère, le groupe Vivendi, n'est pas non plus au mieux de sa forme et étudie diverses options pour relancer l'opérateur...ou s'en séparer.

Stéphane Roussel se montre pourtant confiant et affirme que son activité a repris de la vigueur : " nous avons très bien terminé 2012 et il y a une forte demande pour le très haut débit ", a-t-il indiqué, tandis que son offre à bas coût SFR RED va atteindre les 800 000 abonnés à fin janvier.

SFR logo pro  Tout en baissant les prix de ses offres, il réaffirme que les tarifs des forfaits mobiles en France sont tombés trop bas et que les acteurs du secteur telecom ont encore de 12 à 18 mois compliqués à venir. Pour autant, le PDG de SFR rejette les possibilités de cession de SFR, dont il indique qu'il n'en a jamais été question, de même qu'une éventuelle fusion, qui n'aurait de toute façon pas les faveurs des régulateurs nationaux et européens.

Seule la piste d'un partage des infrastructures réseau entre les opérateurs, avec peut-être une structure globale à l'échelle nationale pour superviser l'ensemble des opérations, comme l'imagine le président de l'Autorité de la concurrence, reste envisageable. Elle aurait sans doute aussi les faveurs de Bruxelles, plutôt qu'une consolidation du secteur.

Source : L'Expansion