Déjà disponible outre-Atlantique, le jeu s’est difficilement imposé comme une référence vidéoludique et a difficilement séduit la critique spécialisée. The Wheelman avait pourtant réuni tous les ingrédients nécessaires pour connaitre le succès et ainsi imiter l’indétrônable Grand Theft Auto IV. Mais sa médiocre réalisation en a décidé autrement.

Le jeu suit en fait les traces de Driver : Parallel Lines et repose principalement sur la conduite. On y incarne Milo Burik un agent infiltré chargé de mettre fin à une guerre de gangs. Pour se faire, notre héros n’a autre choix que de participer activement à celle-ci. Il va donc travailler successivement pour le compte de trois camps.

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De l’action et de la chair à canon
Le souci c’est que l’histoire ne justifie en rien toutes ces destructions et n’est que rarement exploitée. Le personnage principal se transforme rapidement en une machine à tuer, impression qui se confirme au travers des missions extrêmement répétitives. Le concept ne met à contribution la ville de Barcelone utilisée principalement durant les missions principales et secondaires.

Le joueur pourra malheureusement se sentir exclu de l’histoire qui est relativement mal intégrée. A cela s’ajoute le sentiment de bâclage que l’on peut ressentir face aux ennemis. L’IA se réduit à de simples scripts et n’attend littéralement que de recevoir nos projectiles de plomb. Soulignons toutefois la présence de sympathiques mécanismes de jeu qui rendent le pilotage plus intense.

The Wheelman est disponible depuis aujourd’hui sur PC, PS3 et Xbox 360.

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