Le CryEngine 3 n’est pas à proprement parler une évolution du CryEngine 2 dans le sens où les technologies en place sont conservées. Elles seront plutôt modifiées de sorte à convenir aux consoles next-gen qui ne semblent pour le moment apprécier de tels déchainements visuels. Les connaisseurs pourront d’ailleurs reconnaitre quelques passages provenant de Crysis dans les images ci-dessous.
Les développeurs ont du inévitablement diminuer la résolution des textures utilisées afin de fluidifier l’ensemble. C’est toutefois l’occasion de voir en action le moteur au travers d’un contexte urbain, chose plutôt rare. Il faut dire que ce dernier se débrouille plutôt bien et ne souffre du syndrome du Doom 3 Engine.
Une ouverture logique
Au niveau des scènes en pleine nature, CryEngine 3 parvient à nous délivrer des graphismes convaincants à défaut d’être fluides. Crytek l’a bien compris, il est de nos jours difficile de se contenter du public PC et d’en vivre sereinement. A l’instar d’Epic Games, la firme allemande a dû pleinement considérer les consoles de salon.
Cette transition lui permettra de s’adresser à un public plus large et par extension d’attirer de nouveaux développeurs qui craquent plus souvent pour le Unreal Engine 3. De plus, il faut savoir que le CryEngine 2 n’a connu un succès commercial, il ne s’est vendu à ce jour que huit licences, un chiffre extrêmement faible et décevant.
