C'est d'ailleurs la première impression que donne ce Jiwa nouvelle formule avec plus de contenus éditoriaux et un agencement bien différent. Certains réflexes reviennent toutefois très vite et la navigation n'a finalement pas été altérée. Il y a même du mieux avec une barre de lecture toujours accessible en bas de page. Bref, l'adoption de la nouvelle interface ne devrait pas poser de problème même si l'on regrettera une technologie Flash qui fait " chauffer " un peu plus qu'auparavant le processeur, notamment sous Linux.
Contrairement à Deezer, le contenu musical proposé est accessible sans la nécessité d'une inscription qui reste utile pour le partage de fichiers, les listes de lecture. De l'écoute libre dans une qualité sonore véritablement au rendez-vous et promise sans interruption de publicité. Cette écoute gratuite porte sur un catalogue récemment enrichi, soit plus de 4,8 millions de titres. Jiwa annonce ainsi une série de signatures avec des maisons de disques parmi lesquelles les quatre majors ( Sony, EMI, Warner et Universal ), les indépendants Naive, Pschent et les agrégateurs The Orchard, Idol, Zebralution, Alien Prod, Believe.
Site de Streaming mais aussi de téléchargement désormais via la signature d'un accord avec iTunes Store d'Apple permettant aux utilisateurs d'acheter les morceaux écoutés. Ce téléchargement sera même gratuit dans la limite de 12 titres offerts pendant un mois et sans DRM ( format MP3 ) à tous les utilisateurs inscrits. Des titres notamment à piocher dans l'offre de Sony.
Alors que plusieurs observateurs se montrent sceptiques sur le devenir de site dans la lignée de Jiwa, son co-fondateur, Jean-Marc Plueger, se reste optimiste :
" Les utilisateurs de Jiwa vont à partir d'aujourd’hui pouvoir accéder à quatre fois plus de chansons gratuitement et légalement, avec une meilleure interface. La signature des quatre majors du disque et de nombreux labels indépendants montre que l'industrie de la musique pari sur ce modèle. "
