PSP Go - 5 Tout comme Nintendo qui avait bien compris que l'iPhone représentait une menace certaine, et n'avait ainsi pas tardé à sortir sa DSi, Sony a conçu la PSP Go dans le même but. Dans quelques mois, nous pourrons tenir dans nos mains cette fameuse "nouvelle" portable, objet de bien des convoitises, et qui dira ainsi adieu au support UMD.

Les jeux seront désormais téléchargeables, des titres que l'on achetait jusqu'à présent pour plus ou moins quarante euros, et qui devront forcément être moins coûteux, du fait de l'absence de boîtier, notice et disque. Il va être nécessaire pour Sony de voir les choses dans ce sens, car du côté de l'iPhone, les softs sont on ne peut plus accessibles financièrement parlant.


Une obligation de s'inspirer de la concurrence
Le dernier podcast en date de 1Up nous apprend que John Davison, officiant sur Whattheyplay, partage ce sentiment au sujet du prix des jeux PSP, qui devra fatalement s'aligner sur celui des titres iPhone pour que Sony ait une chance de ne pas louper le coche. Pour son service DSi Ware, Nintendo a pour sa part fait en sorte de proposer un contenu relativement abordable. Voici la réaction de John quand on lui parle du prix des jeux Iphone (moins d'un euro), qui représente quasiment ce que l'on peut dépenser dans une partie sur une borne d'arcade.

"Oui, même si je n'y jouerai que quelques fois, peu importe, ça restera 99 centimes. Mais une fois que vous arrivez à dix dollars, ça commence à se voir sur votre carte de crédit. Mais pour moi, Rolando 2 [jeu de plate-forme/réflexion pouvant rappeler LocoRoco] est quelque part à la périphérie de le valoir. Et, pour le placer dans un contexte plus large : si Rolando 2 était un jeu DS et qu'il coûtait trente dollars, le prix ne rentrerait pas en compte. Si c'était un jeu PSP, ce serait trente dollars et le prix ne rentrerait pas en jeu."

John Davison pense cependant que cette manoeuvre consistant à baisser de manière significative le prix des jeux dématérialisés sur PSP Go ne tardera pas à s'opérer. Evoquant justement LocoRoco, un de ces jeux selon lui que l'on regarde en se disant : "Je ne vais pas dépenser vingt dollars là-dedans".