Les critiques sur les quotas imposés par la Chine sur l'exportation de terres rares, ces métaux pas si rares mais très utilisés dans l'industrie de l'électronique, ont finalement fait mouche auprès de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

Drapeau Chine  Productrice de 90% des volumes de terres rares, la Chine a commencé à imposer des quotas en 2005, évoquant la nécessité de préserver sa ressource. En 2012, Etats-Unis, Union européenne et Japon ont dénoncé ces pratiques devant l'OMC en affirmant que le fournisseur cherche à maintenir des prix élevés sur les terres rares.

De son côté, la Chine avait fait valoir le déséquilibre entre son rôle de fournisseur essentiel pour le reste du monde et son stock de terres rares estimé à moins de 30% des réserves mondiales. Outre l'impact environnemental opportunément mis en avant, il y a aussi l'accusation sous-jacente que le reste du monde épuise rapidement les réserves de la Chine sans toucher aux siennes.

Le panel de l'OMC chargé de trancher ce litige a pourtant estimé que les quotas imposés par la Chine n'étaient pas justifiés et que l'argument de la protection de l'environnement n'étais pas valide, alors que le pays n'impose aucune restriction pour son marché local.

Le gouvernement chinois a maintenant deux mois pour faire appel de la conclusion du panel de l'OMC. Ce dernier ne condamne pas le fait d'imposer des quotas sur une ressource précieuse mais plutôt de ne pas respecter les mêmes règles en fonction de ses clients.

Source : New York Times