spiralfrog-logo.png Lors de son lancement public outre-Atlantique en septembre 2007, SpiralFrog avait fait grand bruit en promettant le téléchargement gratuit de centaines de milliers de fichiers musicaux appartenant notamment à Universal Music et EMI.

Un modèle économique basé sur la publicité avec pour les membres de SpiralFrog vivant aux États-Unis ou au Canada, l'affichage d'un spot de près de 90 secondes avant de pouvoir procéder au téléchargement. L'aventure de SpiralFrog a pris fin jeudi dernier rapporte CNET.


La faute aux DRM ?
Pour cause de DRM qui étaient intégrés dans les titres téléchargés au format Windows Media, les utilisateurs de SpiralFrog ont encore deux mois devant eux pour pourvoir continuer à lire leurs morceaux, ce qui démontre une nouvelle fois l'impasse dans laquelle peuvent mener les verrous numériques. Pour le cas particulier de SpiralFrog, les utilisateurs lésés pourront se consoler en se rappelant qu'après tout ils n'ont pas débourser un denier pour avoir en leur possession toute relative ces fichiers.

Les DRM ont probablement leur part de responsabilité dans cet échec avec un choix limité de transfert sur les baladeurs numériques, et notamment l'exclusion de l'iPod. D'autres avancent les difficultés que connaît actuellement le marché publicitaire aux USA mais SpiralFrog semblait être dans l'impasse financière bien auparavant.

SpiralFrog a sans doute également souffert de la concurrence d'autres services gratuits à l'instar de Deezer. Certes, non pas du téléchargement et à la place du streaming mais avec les DRM, les deux se valent au minimum.