L’utilité effective de la licence Creative Commons vient d’être éprouvée par un de ses plus ardents défenseurs.

En effet, Mathias Klang, responsable du projet Creative Commons pour la Suède vient de placer sa thèse sous une telle licence.

Rappelons que ces licences dites de Creative Commons permettent aux auteurs de créations intellectuelles, quelle qu'en soit la nature, de déterminer précisément les droits d'utilisation qu'ils accordent au public sur leur travail, le minimum étant toujours d'autoriser la copie et la rediffusion dans un cadre non commercial.

La thèse en question, intitulée Disruptive Technology, Effects of Technology Regulation on Democracy, analyse les relations entre le concept de démocratie et le régulation technique des réseaux. Les travaux de recherche qu’il a effectuées au sein de l’Université de Göteborg, se situent dans un créneau bien balisé, entre anthropologie, sociologie, sciences politiques, économie et nouvelles technologies.



Publish creative commons


C’est un fait bien établi que les travaux de recherches dans le cadre universitaire qui débouchent sur des mémoires ou thèses illustrent parfaitement la pertinence des licences Creative Commons. Surtout quand une intelligente stratégie de diffusion en ligne est bien menée. Les licences Creative Commons permettent au doctorant/chercheur de protéger son travail sans empêcher sa circulation large dans les milieux académiques en particulier.

Stratégie à l’évidence bien assimilée par l’Université Lyon 2 Louis Lumière qui propose d'ores et déjà à ses étudiants un service de diffusion des thèses en ligne et les encourage vivement à recourir à une licence Creative Commons.


Lyon 2