La BSA dont la vocation est la promotion d'un monde numérique légal est une organisation mondiale qui regroupe quelques grands éditeurs à l'instar de Adobe, Apple, McAfee, Microsoft ou encore Symantec.

Le mois dernier ( voir notre actualité ), BSA France dressait un constat alarmant - ou alarmiste ' - concernant l'utilisation des logiciels dans les entreprises françaises et arguait que 47% d'entre-eux étaient des copies illégales, ce qui générerait un manque à gagner estimé à 3,19 milliards de dollars - des chiffres cela dit invérifiables dont la BSA est une spécialiste.

Une pré-annonce qui légitime aujourd'hui le lancement d'une campagne d'information déclinée à l'échelle internationale sur les risques du piratage pour une entreprise : les logiciels contrefaits privent les utilisateurs de toute assistance technique ou correctifs et sont des vecteurs de virus, les entreprises coupables s'exposent à une amende pouvant atteindre 1,5 million d'euros avec en sus les coûts inhérents à la régularisation de leur situation et elles voient en outre leur condamnation publiée publiquement et de fait leur image de marque en pâtit.


Le filet se resserre sur les entreprises pirates
Pour cette campagne, la BSA a essentiellement misé sur : " une métaphore visuelle immédiatement compréhensible, donc impactante, en déclinant le concept du filet ". On peut ainsi voir notamment, plusieurs dirigeants d'entreprises qui sont tombés dans les mailles du filet dressé par la BSA suite aux contrôles de plus en plus fréquents que cette dernière compte effectuer :


Pour apporter encore plus de caution à ses différents visuels, la BSA n'omet pas de mentionner les cas de deux entreprises condamnées :

Cette campagne sera diffusée via le Web, mailing à destination des responsables d'entreprises ou encore par la presse régionale et dans plusieurs titres de la presse magazine nationale.