Nous y voilà presque, bientôt tous les soi-disants prétendants à l'attribution de la 4ème licence mobile 3G en France vont être obligés de jouer franc jeu mettant un terme au mini-suspens qui agite depuis mi-2006 le secteur des télécommunications et de la téléphonie mobile en particulier.


Dans l'attente du coup d'envoi ministériel
Dans un communiqué de presse, l' ARCEP vient en effet d'indiquer qu'elle avait transmis au ministre délégué à l' Industrie, une décision lui proposant les conditions d'attribution d'une autorisation en France métropolitaine pour un système mobile de troisième génération.

Rien de plus n'a filtré et côté modalités financières, la décision finale incombera au ministre mais compte tenu de l'intransigeance dont a fait preuve François Loos jusqu'à présent malgré les supplications de certains, il est probable que le prix demandé pour l'attribution de cette fameuse licence que détiennent déjà Orange de France Telecom, SFR et Bouygues Telecom, soit de 619 millions d'euros sans étalement du paiement comme il l'a signifié en début d'année.

Parmi les postulants l'un des plus intéressés semble être la maison mère de Free, le groupe Iliad, alors que, coup de bluff ou pas, son principal concurrent sur le marché de l' ADSL et bientôt du FTTH (fibre optique), Neuf Cegetel n'a - une fois n'est pas coutume - apparemment pas les mêmes ambitions sur ce terrain là. A noter également l'intérêt manifeste de Noos-Numericable qui sera peut-être bientôt très proche d' Iliad ou encore de manière plus timide, celui de Bolloré.

Quoiqu'il en soit, concurrence oblige, le grand gagnant de cette histoire devrait être le consommateur.