Faisons connaissance...
Cet énième opus propose donc de nous transporter dans une aventure vers la quête de l'Atlantide à la façon des Myst ou autres Aura. Reste à espérer qu'il réussisse à nous faire oublier son terne prédécesseur.
Ils sont beaux, jeunes, et bientot célèbres... ce sont les deux personnages principaux
Un scénario cousu de fil blanc'
La voilà votre dernière petite création... pas facile pour les créneaux
L'action du soft prend place dans les années 30, soit sensiblement au même moment que le film duquel il tire largement ses références : un dirigeable, des mecs louches, des lieux variés et des superbes pépées (termes ayant cours à l'époque) aux formes généreuses. Il ne manque donc que le chapeau et le fouet pour que le joueur se sente totalement dans les pompes d'Harrison Ford.
Quelques décors intérieurs grandioses vous attendent
La démo du jeu nous permet d'embarquer sur ce zeppelin qu'il vous faut brièvement explorer puisque l'engin a été saboté par les mêmes malotrus qui vous ont attaqués. Visiblement, les méchants sont vraiment très... méchants avec vous et ils vous en veulent. Qu'à cela ne tienne, votre mini exploration du vaisseau volant vous permet de rencontrer Lou Garetti, homme de main d'un autre qui, lui, parait vouloir uniquement du bien à Howard... Pour les plus tenaces, la seconde étape de cette mini prise en main du jeu (20 minutes tout au plus) conduit au rez-de-chaussée de l’Empire State Building gardée par un groom récalcitrant.
Ainsi que d'autres moins baroques mais tout aussi soigné
Ma souris, mon amie
The Secrets of Atlantis: l'Héritage sacré est un jeu de type "point and clic" à la première personne. C'est donc un peu comme un FPS où l'on ne tire pas et qui ne nécessite aucune dextérité quelconque à la souris ni au clavier. Quel intérêt me direz-vous, si on n'a pas de gun plasma ou de lance roquettes anti-zombie à portée de main ' Et bien, à la différence d'un point and clic à la troisième personne tel que la série des Chevaliers de Baphomet, il est plus facile de s'immerger dans le personnage de Howard et l'on se sent moins étranger à l'action puisque l'on y prend part. De plus, les animations à l'écran ont lieu de façon plus naturelle puisqu'il ne s'agit pas de réel plan fixe mais vous pouvez regarder autour de vous à 360 ° ce qui rend la chose un peu moins figée.
Pas mal le bureau mais j'ose à peine imaginer la facture d'eau
Le jeu ne nécessite donc qu'une souris avec deux boutons et un sens approfondi de l'observation. Car si la maniabilité et la prise en main de la bête ne pose strictement aucun souci, le cœur du jeu réside dans les multiples énigmes qu'il propose. Cette démo ne peut évidemment lever qu'un infime voile sur les complications qui vous attendent, mais elles semblent parfaitement augurer de ce qui composera votre quotidien d'aventurier.
Les développeurs se sont manifestement appuyés sur ce type de clichés
Il vous faut donc collecter des objets que vous ferez interagir avec d'autres après avoir parfois dialogué avec quelques personnages plus ou moins fréquentables afin de progresser. Par exemple, pour attraper le marteau servant en cas d'incendie, il vous faut casser la vitre de sa boite. Seulement, notre ingénieur étant un peu chochotte sur les bords, Howard protège ses petites mains et il est ainsi nécessaire de trouver un objet (le cendrier sur pied en l'espèce) pour pouvoir extraire le précieux objet qui, lui, est utile un peu plus tard.
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La technique toujours la technique
Certes l'intérêt de ce type de soft est avant tout de vous faire tourner en bourrique et de susciter les questionnements permanents, mais si en plus il peut être superbe, cela ne gâche rien. Toutefois, l'univers semble avoir suffisamment de personnalité pour gommer ce qui ne constitue qu'un léger défaut et la mise en scène volontairement cinématographique ajoute un cachet indéniable à l'ensemble.
Autant ne pas vous le cacher, vous séjournerez en Asie
Par ailleurs, la musique qui accompagne votre évolution permet au jeu de ne pas être morne, même dans les phases de réflexion les plus intenses (euh... le marteau, je l'utilise pour demander un cornetto à la vendeuse ou pour coller le timbre sur l'enveloppe '). Sans jamais êtres assourdissantes, les mélodies "remplissent" le vide qui parfois vous entoure lorsque vous cherchez le petit truc qui vous permet d'avancer.
Même si Howard n'a rien de Bruel, il raffle néanmoins la mise
Enfin, on peut constater que pour faire tourner Atlantis, il n'est nullement nécessaire de disposer d'un PC façon machine de guerre et qu'il suffit d'une config très moyenne pour pouvoir en profiter. Seuls quelques heureux élus et/ou nantis pourront bénéficier d'un affichage haute résolution qui lui reste très gourmand mais n'apporte finalement que peu de plus value à ce type de soft comme nous le disions un peu plus haut.
Quelques passages extérieurs sont tout bonnement somptueux
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Qu'en dit-on au final'
Pas mal le casting, non'
Enfin, pour le peu que cette démo nous montre, de nombreuses questions subsistent : quels sont les lieux que le joueur visite ' Combien d'heures de jeu sont prévues ' Le jeu dispose-t-il de plusieurs fins ' Un avoir pour l'hôpital psychiatrique est-il disponible en option lors de la vente du soft'
Les réponses, elles, résident dans la date de sortie de ce titre et dans votre faculté à être suffisamment biscornu pour résoudre les milles puzzles qui ne manqueront pas de remplir vos nuits dès lors que vous vous serez mis en quête de percer les secrets de l'Atlantide.